Le Tour de France à la Peupleraie.
Le Tour de France , qui aurait vu le jour grâce au journal "Le Vélo" en 1903, est truffé d'anecdotes et d'histoires rocambolesques.
En 2010, un italien révélera la véritable raison des allers-retour effectués pendant la deuxième guerre mondiale par le double vainqueur du Tour de France (1938-1948), Gino Bartali, qui faisait parfois jusqu'à 380 Km par jour entre Florence et Assise (Italie)et, sous couvert de s'entraîner, il apportait en fait des papiers de juifs au monastère pour que les religieux les falsifient.
Le Tour, c'est aussi la triche, avec par exemple Julien Moineau en 1935.
A l'époque il n'était pas rare que les coureurs s'arrêtent pour boire un coup dans un café. Lors de l'étape caniculaire entre Pau et Bordeaux, à Le Barp, un stand de distribution de bière est installé. Le peloton s'arrête, sauf le français Julien Moineau, qui en profite pour s'échapper et rafler l'étape (en fait ce sont ses amis qui avaient monté le stand de rafraîchissement).
Ce Tour bon enfant, dérape parfois, comme en 1937, pendant la période de tension entre Belges et Français, au moment de l'échauffement, le leader tricolores tombe: son guidon avait été scié!
Lors d'une autre étape, à l'arrivée de Bordeaux les Belges recevront des pommes de pin et du poivre dans les yeux !
Heureusement pour les coureurs, la modernisation de leur deux roues a évolué avec le Tour de France, car au début les vélos étaient lourds, peu maniable, longtemps sans dérailleur et toute assistance était proscrite, ce qui compliquait grandement la course.
La Peupleraie s'associe à cet événement annuel et propose pendant toute la durée du Tour de France, des jeux, des conférences, et des activités en rapport avec ce thème.
